Jeûne : Bilan du jour 1 et 2 au début du jour 3

Les bonnes choses seront pour la semaine prochaine (de manière raisonnable) !

Pour celles et ceux qui en doutaient, il est clairement possible de passer plus de 48h sans manger. Le tout sans être malade, trop faible, éteinte ou encore sans tuer quelqu'un sous le coup de la frustration... Voilà comment ça s'est passé pour moi.

Jour -1

Diminution des quantités de nourriture. Arrêt des laitages et de presque toutes les cochoneries. J'avoue, j'ai encore mangé un micro bout de Forêt Noire en dessert pour dire au revoir au sucre...

Jour 0

Je suis allée voir mon médecin pour faire un petit bilan et pour être sure que je ne risquai rien. Verdict : bonne tension, pas de soucis. Il prend mon poids et nous convenons que j'arrêterai le jeûne si je tombe sous un certain seuil (je suis toute petite et par conséquent ne pèse pas bien lourd...)
Ses recommandations : avoir toujours chaud, ne pas transiger et rompre le jeûne en cas de problème, se mettre le plus possible au soleil.
J'ai mangé entièrement liquide et en très petites quantités : un miam ô fruit mixé le matin (j'écrirai un article dessus prochainement), une soupe le midi, une soupe et une demi-mangue mixée le soir. J'ai encore du mal à croire que je ne vais pas manger pendant plusieurs jours d'affilée...

Jour 1

On est parti, ça y est ! Le fait de savoir que je ne vais rien manger les prochains jours me stresse un peu et me donne faim. Ce qui est assez ridicule étant donné qu'il m'est déjà arrivé de ne rien manger pendant plus de 24h (trop de boulot, pas le temps, malade, intoxication alimentaire, etc...)
Mais je tiens bon, avec ma bouteille d'eau et un verre de jus de pomme. Le soir c'est dur : mon compagnon passe moyennemen bien la journée, râle et grogne. En plus nous allons à l'anniversaire d'un ami. Le houmous a l'air super-bon. Même les chips ont l'air appétissants... Mais la raison me (nous) retiens : rompre un jeûne pour manger des chips, c'est quand même un peu débile (ça aurait été pour se faire un restau-de-la-mort-qui-tue, la chose aurait été différente...)
Lorsque les gâteaux arrivent, je tire un peu la gueule. Mais ça va, ça passe. Le soir quand je me couche, je suis suffisament fatiguée pour ne pas me prendre la tête !

Jour 2

Réveil très tôt pour un dimanche. Je suis toute fraiche à 8h du matin... Enfin presque. Je transpire de manière quasi-incontrôlable. On va se faire un ciné à 11h. Le film : Le labyrinthe du silence, est incroyable et nous scotche pendant les deux heures qui suivent. A la sortie je n'ai absolument plus faim... Retour à la maison à pied et au soleil. Je suis plus lente que d'habitude, à croire que je fonctionne en mode "économie d'énergie".
Puis nous partons en randonnée. Et là je le sens passer. Transpiration excessive, rythme cardiaque rapide, besoin de s'arrêter toutes les cinq minutes. J'ai cru que je n'arriverai jamais à achever une montée particulièrement difficile... Mais ça passe. La deuxième partie de rando est beaucoup plus simple. J'ai pris le rythme, je peux bavarder en même temps.
Au retour en voiture je suis bien crevée et je fais une espèce de crise de colère à l'idée de ne pas pouvoir manger. Mon cerveau m'envoie des images de nourriture et ça me fâche... Je ne suis pas angoissée, juste... fâchée...
La crise s'estompe alors que je me change les idées en jouant à un jeu. Le soir même, un petit film et hop ! Dodo sans faim...

Jour 3, partie 1

Ce matin je suis ralentie mais présente. Je n'ai pas faim et plus trop envie de manger. Ma tête arrête de me surcharger d'informations (moi qui ai toujours trop de choses en tête, ça me change...) J'ai quelques vertiges quand je me lève trop vite. Sinon un joli teint, des yeux assez lumineux. La suite au prochain épisode !